Le 16 mars 2020 devait être le jour de la rentrée des classes pour toutes les écoles publiques du Pérou. Mais la rentrée n’a pas eu lieu, et les Péruviens sont confinés depuis cette date. Mis à part le secteur hospitalier, la police et l’armée, ainsi que les commerces alimentaires, tout le monde doit rester à la maison, on ne peut sortir que pour aller faire des courses. Pour certaines personnes, le télétravail est possible, mais au bidonville de Santa María, la plupart des personnes vivent au jour le jour : ventes dans les rues, ménages, cuisine, travaux manuels, transport en « mototaxis ».

Pour les familles parrainées et celles qui nous ont été signalées, nous avons cherché à mettre en place des systèmes qui nous permettraient de leur apporter de l’aide. Difficile pour nous d’envoyer de l’argent car au bidonville, personne n’a de compte en banque. Grâce à quelques mamans, nous avons réussi à distribuer des sacs de vivres.

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